" Ce qui reproduit ou rappelle quelque chose "
Transformer un lieu le temps d'un instant, grâce à la musique et son écho...
Pour cet évènement, seul le point de rendez-vous et l'heure sont communiqués. Les téléphones portables sont interdits, impossible de vivre le moment à travers un écran, il faut être présent, ensemble.
La foule se concentre autour d'un cube qui semble être inaccessible, posé au centre d'un plan d'eau. Le public ne fait pas face à un artiste mais observe son propre reflet sur l'eau, ainsi que sur ce cube aux allures mystérieuses. Que peut-il contenir ?
C'est alors que l'on commence à entendre une musique qui prend progressivement possession du lieu. Le décor se transforme, s'anime, et les reflets jusqu'alors statiques commencent à prendre des formes organiques, investissant l'espace et les corps.
UNE SCIENCE.... LA CYMATIQUE
RECHERCHES FORMELLES PAR LE DESSIN
Le projet ECHO est conçu pour être itinérant et transportable. Inspiré des origines de la musique techno. et de ses raves party, il a été imaginé afin d'investir les vides urbains, le temps d'une soirée. Il ne laisse aucune trace de son passage et ne touche à l'existant qu'à travers les reflets qu'il génère.
DÉTAILS TECHNIQUES
La structure a donc été décomposée en plusieurs parties distinctes, chacune remplaçant un rôle bien précis. Ces composants ont été dimensionnés afin que l'ensemble puisse rentrer dans un semi-remorque et être transportable le plus facilement possible.
Les plaques vibrantes sont en aluminium afin de les rendre les plus légères possibles et que les fréquences vibratoires puissent se propager. À l'inverse le reste de la structure métallique est en acier pour que celle-ci reste stable.
L'ensemble a été dessiné dans le but de mettre un seul élément en valeur : l'eau.
Chaque évènement est unique puisque même si le même son est joué à deux endroits différents les formes générées ne seront pas les mêmes. La musique va prendre forme et transformer l’espace de façon unique le temps d’une soirée. Le décor n’est pas construit mais vécu et le dispositif vient s’insérer dans les espaces libres laissés par l’urbanisation, transformant aussi bien la Cour Carrée du Louvre, que la verrière du Grand Palais, ou encore une simple forêt.