Le projet de la « surf house » provient de la volonté de rendre la pratique du surf écologique. En effet, contrairement à la pensée commune, ce sport pollue à la fois par les déplacements qu’il nécessite afin de rejoindre les différents spots (surf trip en van par exemple), mais aussi à cause du matériel, notamment les combinaisons et les planches, composées de matériaux composites et donc non recyclables.
Pour ce faire, ce sont deux organismes existants, l’école française de surf et la vélodyssée, qui vont s’associer afin de proposer un parcours le long de la côte Atlantique. L’objectif de cette association est de proposer à des surfeurs, ou des personnes désirant essayer cette pratique, de séjourner quelques jours dans une tiny-house, afin de découvrir les différents spots de la région.
Le scénario envisagé est pour deux personnes, se déplaçant en vélo, avec ou sans leur matériel de surf. Les tiny-house sont disposées le long de leur parcours et les différents emplacements ont été choisis à proximité d’une école de surf. Les voyageurs ont donc le choix d’être en totale autonomie ou peuvent si ils le souhaitent se rapprocher des écoles. Après un ou deux jours ils ont la possibilité de continuer leur périple et de se rendre dans une autre surf house déjà installée sur leur prochain spot.
Les surf house sont donc gérées à la fois par le département des Landes (via la vélodyssée) et plus localement par les différentes écoles de surf situées à proximité. Ces tiny house sont de plus des constructions régionales car leur structure en acier provient du bassin de l’Adour au Pays-Basque et le bois est directement récolté dans les forêts landaises. De plus, l’isolation est entièrement constituée de planches de surfs (polyuréthane) et de combinaison (néoprène). Ce projet propose donc une solution aux déplacements ainsi qu’un alternative pour la réutilisation des matériaux polluants.